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Jeunes Trans CAN!

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Pediatrics

Transgender Youth Referred to Clinics for Gender-Affirming Medical Care in Canada

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Bauer GR, Pacaud D, Couch R, et al. Transgender Youth Referred to Clinics for Gender-Affirming Medical Care in Canada. Pediatrics. 2021;148(5):e2020047266

Résumé :

CONTEXTE ET OBJECTIFS: Le nombre de jeunes transgenres et issus de la diversité de genre (trans) référés à des cliniques médicales pour des soins d’affirmation de genre a augmenté. Nous avons décrit les caractéristiques des jeunes trans au Canada lors de la première visite de référence.

MÉTHODES: Des données cliniques et d’enquête de base (2017-2019) ont été recueillies pour Trans Youth CAN!, une étude de cohorte prospective menée auprès de 10 cliniques et rassemblant n = 174 jeunes personnes pubères et postpubères âgées de moins de 16 ans présentant une dysphorie de genre et ayant obtenu un renvoi vers un traitement de suppression hormonale ou une hormonothérapie, et 160 parents-participants. Les mesures ont évalué la santé, les données démographiques et les résultats des visites.

RÉSULTATS: Parmi les jeunes, 137 étaient des personnes transmasculines (assignées femme à la naissance) et 37 des personnes transféminines (assignées homme à la naissance); 69,0 % étaient âgés de 14 à 15 ans; 18,8 % étaient des personnes autochtones; 6,6 % appartenaient à une minorité visible; 25,7 % étaient issus de familles immigrantes; et 27,1 % avaient un faible revenu. La plupart (66,0 %) ont pris conscience de leur identité de genre avant l’âge de 12 ans. Seuls 58,1 % des jeunes personnes transféminines vivaient leur identité de genre à plein temps, contre 90,1 % des personnes transmasculines (P < 0,001). Bien que les jeunes personnes transmasculines étaient plus susceptibles que les jeunes personnes transféminines de signaler des symptômes dépressifs (21,2 % contre 10,8 %; P = 0,03) et de l’anxiété (66,1 % contre 33,3 %; P < 0,001), le taux de suicidalité était également élevé dans l’ensemble (idées au cours de la dernière année : 34,5 %, tentatives : 16,8 %). L’ensemble des participants fréquentaient l’école; 62,0 % d’entre eux ont affirmé bénéficier d’un fort soutien parental en lien à leur identité de genre, les parents étant la source de soutien la plus courante (91,9 %). Deux tiers des familles ont fait état de facteurs de stress externes liés à l’identité de genre. Les jeunes avaient rencontré divers prestataires de soins (68,5 % avec un médecin de famille). Lors de la visite à la clinique, 62,4 % se sont vu prescrire un traitement de suppression hormonale ou une hormonothérapie, le plus souvent sous la forme de dépôt d’acétate de leuprolide.

CONCLUSIONS: Les jeunes trans du Canada qui se rendent dans des cliniques pour accéder à un traitement de suppression hormonale ou à une hormonothérapie sont généralement en bonne santé, mais ressentent de la dépression, de l’anxiété et des besoins en matière de soutien.

(article disponible en anglais seulement)